L'aventure, c'est l'aventure !

Tu t'en es bien sorti ...

C'est pas grâve, je ferai le ménage.

Pour l'instant je te conseille quand même de visionner la vidéo que j'ai mis à jour...

http://johannes.roussel.free.fr/914/video/tutorial914.wmv

Il y une étape que tu n'as pas bien suivi ... (la dernière)

- ajout des tags ...
On sélectionne le lien et on clique sur le bouton "image"

Bon courage

Salut tout le monde, coucou à Johannes,

Voilà ce qui se passe: quand j'arrive à la dernière étape et que je clique sur "édition", il m'est impossible de choisir l'option "coller" ("coller" s'affiche en translucide, pas en gras). Je dois donc passer à la suite et sauter ce truc-là. D'où, je pense, le renvoi au lien.

Ceci dit, vous avez pu admirer plusieurs fois ma fierté d'amener la voiture aux copains. Au début, le moteur marchait bien, faut dire ! Juste le pare-choc qui part en poussière à l'avant-droit, celui de derrière cabossé, le rétro que je n'aime pas trop, l'intérieur en état bof (garniture de portières trouées pour claquer d'hideux haut parleurs, (alors qu'il y a un emplacement pour ça!), les jantes à reprendre et console centrale abîmée. Bref, des choses que je n'avais pas remarquées à l'achat, transe de la nouveauté...
Je retrouve mon petit journal de l'époque et vous envoie la suite. Les notes à la Columbo, y a que ça de vrai !

Bonne route à tous !

Avant de pouvoir coller le lien, il faut avoir au moins une fois cliqué dans la fenètre de saisie du texte. Le curseur doit être présent et clignottant

Salut à tous !

Suite de l'aventure...
Un jour de janvier 1996, envie d'un petit tour en 914. Panne de démarrage. Dieu que c'est lourd une 914 à pousser, surtout de prendre ses appuis sur le sol glissant d'un parking municipal... Et avec la minuterie de l'éclairage qui s'éteint toutes les minutes, pas facile de trifouiller dans le moteur...Rien à faire, seul un petit filet de gaz s'échappe du pot, comme un pétard mouillé... Je démonte un truc au hasard, le capteur de dépression. Je l'ouvre en deux et le remonte. Je me souviens soudain que le vendeur m'avait attesté qu'il était neuf... Bref... Miracle, ça démarre ! Ouf... Pas pour longtemps...

A SUIVRE !

Salut à tous !

Aujourd'hui, clin d'oeil passé au présent, où la fiction rejoint la réalité, bref, quelques ennuis avec la 944, mais ceci est une autre histoire... n'est-ce pas Flo?

Retour vers 1996. Un jour, toujous en janvier, j'arrive au parking souterrain. Grosse flaque d'huile qui coule jusqu'à l'emplacement voisin d'un vieux monsieur qui, pas de bol, se pointe:

"c'est à vous ça?"
"Euh, non, ma voiture est plus loin!"
"Regardez-moi ce merdier, me dit-il, ça coule jusqu'à ma voiture !"

Le monsieur parti, je me penche sous la 914, ça, c'est de la tâche d'huile! Je rentre chez moi, perturbé, livre technique en mains pour déceler d'où ça peut venir... J'appelle Jonasz au soir, le vendeur:

" Ce n'est rien, il suffit de donner un coup de clé!"

Coup de clé à quoi ? Je me couche tard, obsédé par cette affaire... A mon avis, ça vient "du dessus de la turbine de refroidissement", me disais-je naïvement à l'époque...

A SUIVRE !

arrff
ces pma....

mes condoléences...

Salut à tous,

Merci Flo pour ton petit mot. Ma 44 s'appelle Phoenix, alors ça ira...

Back to the 90's... Je retourne donc dans la parking maudit, les types de l'entretien me chopent en me demandant de réparer ou de virer. Réparer quoi ? Allongé sur le capot, souffle coupé par l'arête du coffre, je tâtonne du côté de la turbine et m'interroge: "C'est quoi ce bordel ? Elle est pas fixée cette turbine, normalement ?". Je ne m'étais pas encore rendu compte que j'étais revenu de Paris sans refroidissement... Je compris mieux également l'énorme fumée qui sortait du capot à chaque ballade... Je ré-entendais Jonasz me dire, au téléphone, "Ce n'est rien, juste quelques gouttes d'huile sur le pot..."
Je me contorsionne et, après des essais, parviens à revisser cette vis de 13 dans son logement. Je refais le plein d'huile et tente de démarrer. Toussages, cahotages, ralenti catastrophique. Je palis, verdis, bleuis, de l'huile partout, bref, KATASTROFFE, HERR MULLER !!!

A SUIVRE ! (Je vous sens bien accrochés, là !)

wilde a écrit:

A SUIVRE ! (Je vous sens bien accrochés, là !)

ça va!!

Wilde, ça dégouline d'huile de mon écran... fais quelque chose, vite...

Salut Guizounet !

J'accours avec une serpillère !

J'ai donc nettoyé le parking et me suis mis au boulot de sortir l'auto de son sous-sol, encouragé en celà par les deux gardiens qui ne tenaient plus trop voir la 914 et moi...Pas de bol, j'en avais pris pour 6 mois, d'abonnement! Non remboursable! Circulez, on rembourse pas !
Revoici donc la fidèle R5 (enfin des moteurs sans souci!) qui tracte la 914 dans la montée tournicotante de la rampe du parking, pas facile du tout !
La bonne soeur (la mienne) au volant du tas d'huile... Rapatriement de l'auto chez les parents et recherche active de quelqu'un de confiance qui pourrait réparer la voiture. A l'époque, je ne connaissais la mécanique qu'en théorie et celle de mon méccano de gamin... Ah, mon bon Guizounet, je nous imagine sur un banc, te conter mon histoire comme un Forest Gump... C'est l'apéritif qui tape là!

Allez, à plus tard, A SUIVRE !

Salut à tous !

Suite... Je me rends donc chez un vendeur de pièces Porsche, je ne sais pas si je dois en taire le nom, je verrai plus tard...Pourtant, magasin assez réputé de Bondues (Nord) (qui vend surtout par correspondance)... Bref, je demande s'ils ont des contacts mécaniciens pour s'occuper de mon auto... Là, ils m'envoient chez un "type sérieux, compétent, et tout et tout...". Voyage de plus de 60 kms, la R5 qui tracte la 914 avec un copain au volant, plein mois de janvier neigeux ! Véridique ! Le copain se plaint du froid dans la voiture et fume pour se réchauffer, pleins de mégots dans le cendrier. Après 40 kms de route (en beaucoup d'heures!), crac ! L'attache sous la caisse qui casse net. Merde. On pousse à la main jusqu'à une station service. Que faire? Trop tard pour ce soir, le garage où je dois mener la 914 est fermé, vu l'heure tardive. Il neige à gros flocons et je ne distingue plus qu'une masse blanche ressemblant de moins en moins à une 914... Soudain, l'idée... Je sonne à la porte d'une maison bien populaire où un brave type en marcel blanc m'ouvre, tout surpris:
"Bonsoir, je suis en panne, est-ce que je peux laisser ma voiture chez vous le temps d'une nuit, je paierai ?". "Oui, qu'il me répond, pas de souci". Je déneige la 914 et la pousse jusqu'au jardin du brave type. Je lui dis à demain et le laisse finir ses frites et partir au boulot.
Je vous dis aussi à demain et vous souhaite bonne nuit... et bonne route !

Salut à tous !

Back to Janvier 1996...
Le lendemain, je reviens donc avec la bonne R5 et une corde... Le type est là, je lui donne 200 frcs de l'époque et le v'là bien heureux ! Il nous aide à pousser la 14 sur la route et nous cherchons un point d'attache, vu que l'anneau s'était cassé la veille... Autour de la vitre avant, mauvais plan, on risque d'arracher les montants.... Finalement, on s'arrime dans le coffre, sur le crochet retenant la roue de secours... Les 15 kilomètres restant se font en 2 heures, le temps de passer par tous les chemins vicinaux sur lesquels on ne trouvera pas la police... Nous arrivons enfin au garage, accueillis par l'homme providentiel qui nous offre à tous un café. Je confie mon auto et rentre chez moi.

A SUIVRE !

Bon crache
C'est marrant au debut, mais à la longue ça va lasser comme Dallas!!!!!!!

Sylvain

Salut à tous et à Stunt !

Allez, on fait un bond en avant de 6 mois ! Juin 1996, la 914 n'est toujours pas réparée, loin de là, et toujours dans le garage du "garagiste". Seul traîne dans le coffre un boîtier d'injection K-Jetronic de Golf I, que le type me "promet de monter très vite". Coups de fil, déplacements (130 kms aller-retour à chaque fois), rien à faire, du vent. Pourtant, je lui ai lâché de l'argent, une somme que la décence m'interdit de mentionner, tant les temps sont durs. A l'époque, j'étais un peu débile, certes. 6 mois pour rien. Merci le conseil ! Et ce n'est pas fini.... Alors Stunt, ça te relance ?!

A DEMAIN !

Perso je fait finir par te modir.
Le pire c'est parceque ton récçit est aussi long que le temps qu'il me faut pour réparer la mienne
Bon rassure moi tu ne va terminer en disant: "A heureusement ce n'était qu'un rêve, je roule en 996 turbo toute neuve, ouf quel cauchemare"

A plus, et grouille toi un peu, on en peut plus

Sylvain

Salut Stunt et les autres,

Je te rassure, je vais pas finir par un épilogue débile et bidon, 1000% assuré. C'est du sérieux ! Pour remonter ton truc, tu peux demander, ça peut aider peut-être ! Conseil: change TOUT ce que tu peux changer avant de reclaquer le flat 4 en place, sinon tu peux t'attendre à la sortir souvent, parole ! (Patiente un peu pour économiser et TOUT faire !).

Retour juin 1996. J'ai un peu plus de temps libre et mets la pression sur le type. Rien à faire. Un jour, je m'énerve franchement et il se met enfin au boulot. Injection posée, il me sort que le moteur est maintenant "bloqué". Pot aux roses: le type est un arnaqueur qui squatte le garage des autres et trempe dans des arrangements glauques. Bref, je stoppe tout mais il refuse de me rendre la voiture et me réclame de l'argent, encore. "Tu me donnes du fric ou je crame ta bagnole" (texto). Là, je joue le fou de l'arme fatale et lui promets de revenir cramer la sienne de Porsche (911 récente). Alors, terrible comme histoire, hein ?! C'est Miami Vice !

A SUIVRE !

Salut à tous,

454 lecteurs, ça motive !

Juillet 1996. Je retourne au garage avec l'intention de ramener la 914. Horreur à l'arrivée, l'escroc squatteur s'est fait jeter par le vrai propriétaire des lieux. Non seulement il piquait ses outils mais détournait aussi ses ouvriers. Plus de bonhomme et plus de voiture non plus. Stress, non ?
Je retrouve trace de la 914 un peu plus loin, dans un autre garage lugubre, genre arrière cour. La voiture est là, séquestrée, je menace d'aller chercher les flics. Le ton monte. Je n'étais pas seul, heureusement. Après des heures de palabre et de menaces, le type s'enfuit littéralement et nous reprenons de force la voiture en mettant le bazar dans le garage pour me venger de récupérer une auto incomplète et un peu abîmée. Je retrouve des papiers étranges dans ma voiture, qui servait de dépotoir, genre papiers compromettants. Je rapatrie la voiture chez moi, sachant que le moteur et la boîte de vitesses manquent à l'appel !!! Disparus ! (au coin de la rue, comme dirait le Jean-Pierre Mader des années 80, qui se souvient ?).

A SUIVRE !!!!

C'était dans le Bronx ????

Oh là, Wilde.... Dis moi oùu tu habites, je vais éviter de me ballader par là-bas...

Salut Guizounet,

Tu crois pas si bien dire, disons que... t'es pas trop loin !!!! Tu trembles, non ? La suite au soir, tard !

A bientôt !

Hummm... ce serait pas toi JEAN PIERRE MADER par hasard !!!!!!!!!

Citation :

Hummm... ce serait pas toi JEAN PIERRE MADER par hasard !!!!!!!!!

Trop jeune ...

... ce n'est pas Oscar non plus, il est mort depuis bien longtemps !!
MAIS QUI ES-TU WILDE, incontournable maître du suspense !!

Ni Kim, qui était autrement plus gironde (tu ne m'en veux pas, WILDE, dis... )